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La cryolipolyse est une méthode récente, inventée il y a cinq ans, qui permet de réduire progressivement la quantité de graisse grâce au froid. Les études publiées sur plus de 800 cas, montrent une réduction d’environ 25% du volume graisseux par séance, avec une bonne efficacité principalement sur la zone du ventre. Cette technique non invasive a pour autant des limites, en cas d’excès sur plusieurs zones la liposuccion reste indiquée, tant au niveau tarif, qu’au niveau de la rapidité. En effet, la cryolipolyse met quatre mois à agir. Dans les cas de surcharge importante, compte tenu que la cryolipolyse en trois séances a un résultat d’environ 60% de réduction, et qu’il est difficile d’avoir un résultat plus important, il est préférable de faire une liposuccion. Par ailleurs,  dans le cas de multizones, le tarif de liposuccion est souvent plus favorable que celui de cryolipolyse, puisqu’il faut réaliser plusieurs heures et les renouveler, pour obtenir un résultat approximatif.

C’est une question fréquente en consultation, souvent l’entourage de la patiente lui déconseille la liposuccion, en lui disant que cela revient. Cela n’est pas juste, car en effet la liposuccion enlève les cellules graisseuses et donc la zone n’a plus la capacité à grossir comme dans le passé. En plus de quinze ans de carrière, je n’ai jamais vu de récidive de liposuccion, quelques cas de surcharge dus à un passage en obésité majeure, mais en tous les cas, pas de récidive. La culotte de cheval est enlevée et elle est enlevée définitivement. Il y a un côté vraiment mathématique à la liposuccion, ce qui a fait son succès au fil des années.

La douche est autorisée, elle est même conseillée. En revanche, il faudra attendre quinze jours pour prendre des bains prolongés ou encore pour aller à la piscine. Au même titre, le sport est arrêté trois semaines, la première semaine pour ne pas accentuer l’œdème voire un saignement. Ensuite, il s’agit d’éviter un gonflement trop important et nous attirons l’attention sur le fait d’hydrater la peau, grâce à des crèmes, et de porter un panty, des sites spécialisés vous conseilleront (www.postop.ch). Et la semaine suivante, il s’agit d’une protection et de confort. Le port du panty pourrait être ramené à quinze jours lors des périodes estivales.

Lors d’un amaigrissement, les cellules graisseuses vont diminuer un diamètre mais elles ne sont pas enlevées. Elles vont donc reprendre du volume dés que possible et se regorger de graisse.

La liposuccion enlevant ces cellules, le fonctionnement est totalement différent d’une cure d’amaigrissement.

Par ailleurs, les cures d’amaigrissement ponctuelles sont néfastes. Cela a été bien établi par plusieurs études récentes. En effet, le régime ne permet pas de régler un problème de poids puisque les récidives sont quasiment la règle.

La liposuccion reste plus adaptée pour gérer le volume graisseux notamment au niveau de la ceinture abdominale.

L’obésité générale, d’autant si elle est morbide, ne peut être traitée par liposuccion.

La liposuccion est plutôt une technique permettant de traiter les zones localisées d’excès graisseux dit adipose, le but de la liposuccion n’est pas de faire perdre du poids mais de sculpter la silhouette, d’affiner la taille, de diminuer le diamètre des cuisses.

Dés l’origine, le Dr Illouz, inventeur de la liposuccion, a mis en place le concept de liposuccion de dégraissage. La liposuccion de dégraissage est une liposuccion qui permet rapidement de perdre du volume graisseux et donc d’avoir un effet starter lors d’un régime ou d’une mise en place d’une stratégie d’amaigrissement associant nutrition et sport.

Ainsi la liposuccion peut être pratiquée chez les personnes obèses dans un but thérapeutique médical et non esthétique.

En pratique, l’arrêt de l’aspirine et des anti-inflammatoires est préconisé pour éviter des saignements et des bleus exagérés.

Dans certain cas, un antibiotique est prescrit ou donné par le chirurgien le jour de l’intervention, il s’agit d’une antibio prophylaxie.

Parfois, pour mieux dormir en situation de stress, un comprimé de somnifère léger peut être donné les jours précédant l’intervention.

En principe, il n’y a pas de médication particulière à prendre avant de réaliser une liposuccion.

En tout cas, il faut éviter tout traitement pouvant entraîner un saignement.

La réponse est non.

Le régime n’a pas d’efficacité sur les zones de stockage graisseux superficiel. Il agit plus sur l’intérieur du ventre, le visage et les seins.

Par ailleurs, il est préférable d’avoir des cellules graisseuses volumineuses pour réaliser une liposuccion car il est alors plus facile de les détruire et de les évacuer.

Si un régime drastique est réalisé avant, cela tend à avoir une zone de liposuccion plus compacte, plus fibreuse et la liposuccion sera plus difficile.

Un régime peut suivre une liposuccion mais ne doit pas le précéder.

En pratique les limites ont été décrites lors de l’invention de la technique du Dr Illouz.

Il est conseillé de ne pas dépasser 4 litres et 5 % du poids corporel.

Le poids de la graisse est mal corrélé au litre, 1 litre de graisse pèse moins que 1 kg  sur la balance au finale.

 

Lors de la consultation, il arrive que certains patients nous demandent de retirer toute la graisse. Il n’est pas possible « de racler toute la graisse ».

En effet, la graisse superficielle sous cutanée, qui représente quelques millimètres jusqu’à un centimètre, doit être conservée pour ne pas avoir de séquelle sur la peau.

En revanche, un chirurgien expérimenté pourra enlever une quantité conséquente en profondeur, de la graisse qui est souvent d’ordre génétique.

Lors de la consultation, le Dr Smarrito vous expliquera zone par zone la quantité possible à retirer. Chaque cas est différent en fonction de la personne, puisqu’il s’agit d’apprécier tout d’abord le volume de graisse à enlever, la qualité de la graisse, la tonicité de la graisse, la possibilité thérapeutique mais aussi d’envisager le redrapage cutané qui sera variable en fonction de la tonicité et élasticité de la peau.

La liposuccion est une chirurgie qui est faite quasiment dans le monde entier en ambulatoire, c’est à dire qu’il n’est plus nécessaire de dormir à la clinique.

L’entrée à la clinique s’effectue le matin (7/8h) et la sortie en fin de journée (18/19h).

Là encore, il s’agit d’une amélioration qui permet de diminuer le risque de phlébite puisque les patients ne sont plus immobilisés et marchent rapidement. Par ailleurs, cela met également à l’abris des infections dite nosocomiales qui peuvent être attrapées dans les structures hospitalières.

Les cliniques agréées pour la chirurgie esthétique sont souvent des cliniques spécialisées dans ce type de chirurgie.

Il est clair que les 15 premiers jours, des bleus sont présents sur les zones de liposuccion, ils vont régresser progressivement.

La régression de ces ecchymoses peut intervenir plus rapidement en effectuant des séances de LED disponibles à la RIVIERAclinic.

Les zones à protéger sont les cicatrices. Nous vous conseillons de mettre sur la cicatrice des crèmes haut de gamme avec une fort indice de protection solaire. Nos assistantes et esthéticiennes pourront vous conseiller, avec, notamment des produits de nouvelle génération qui atteignent un seuil de protection UV100.

Pour le reste du corps, il est parfaitement possible d’aller au soleil lorsque les bleus ont disparu.

Oui, il est possible de réintervenir sur une zone de liposuccion, mais en pratique cela est assez rare car il n’y a pas de récidive des liposuccions puisque les cellules graisseuses ont été enlevées.

En revanche, une retouche dans le temps ou une zone différente peut être faite.